C’était de la musique dans ma tête et dans mon corps qui tout d’un coup s’est tue. L’adrénaline qui retombe d’un coup, le vigile probablement haïtien qui continue de me regarder d’un sale œil pour que je repasse du bon côté des barrières, parce que bon, si tout le monde commence à faire comme ça, rendez vous compte un peu les proportions que ça peut prendre. J’imagine qu’il visualisait un mouvement de foule qui finirait par du sang, des larmes, et des globes oculaires écrasés sur la pelouse. Le genre de spectacle qui fait mauvais genre en Picardie. C’est là que je me suis retournée pour enjamber la barrière. Assise comme une amazone en carton pâte, je me contorsionnais pour anticiper le demi tour en équilibre sur cette barre froide, le tout sans laisser tomber la bouteille dans mes seins et le pèse personne sous mon bras. Quand je me suis vautrée, la sécurité incarnée par ce grand mec m’a regardée en souriant. Je pense quand même qu’il regrettait que je ne me sois pas cassé deux dents. Alors j’ai couru.
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Aucun lien.Par plasticine le Lundi 20 septembre 2010 à 22:23
J'aime bien l'histoire, ta façon de raconter une anecdote.
Par Mardi 28 septembre 2010 à 19:40
le mmh j'ai fait ça deux fois, enjamber des barrières. première fois, pied transpercé, en mode JESUS. deuxième fois, à quelques centimètres plus loin adieu mon artère et j'y passais.
franchement, pas une bonne idée.
franchement, pas une bonne idée.
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