gobelet

Je suis au téléphone, en train de supplier beau papa de venir nous chercher, et un type me suit en arborant une bouteille de spiritueux à moitié vide. Il cherche absolument le contact, il sait qu’ici, c’est le genre d’endroit où le satyriasis n’a que l’embarras du choix, et même si les gonzesses présentes valent pas un clou, une nouvelle mst l’attend quelque part entre le lac et le feu de camp. Je le vois s’étaler sous mes yeux en plein milieu d’une phrase. Une des siennes, sa chute ne me faisant pas perdre le fil de mon explication quant à la localisation de la zone autonome temporaire. Après la négociation, mon regard se tourne vers l’olibrius, et le découvre étendu de tout son long, les pieds à deux centimètres de l’eau. Le type a perdu tout espoir et semble bien décidé à passer le reste de sa vie allongé sur ce bout de terre. Quand une demi heure plus tard il se relève enfin, il titube environ deux secondes, pour retomber immédiatement la tête dans la boue, en un magnifique pied de nez à la nature humaine.

Lundi 17 mai 2010 à 21:15

Développe ton style

Par trema le Mercredi 19 mai 2010 à 22:39
"- C'est déjà un vrai miracle de la nature qu'on existe, et qu'on parle, alors marcher droit, c'est du luxe."
Par sojuicy-tangerines le Jeudi 20 mai 2010 à 23:07
"je supplie beau papa de venir nous chercher"
cette galère que je connais si bien.

chic article
 









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