gobelet

Sur la butte de la grande scène, on regarde Alain Souchon chanter un baiser, et c’est là que jean-guillaume, porté disparu à peine quelques minutes plus tôt, réapparait avec une troisième cheville qui pousse. Une bouteille de piquette plus tard, ses réactions de mec bourré s’estompent presque, et il accepte à contrecœur de se laisser remorquer jusqu’à l’infirmerie.
Au stand du 94, ils sacrifient les prix, et le plateau de charcuterie pour quatre qu’on payait dix euros vendredi soir est à nous pour cinq euros, un pichet en prime.  J. et moi sommes  comme des coqs en pâte, et d’ailleurs on n’arrête pas avec les expressions passées de mode, qui dans nos bouches violettes de vin rouge sonnent complètement faux.
Dimanche il pleut, et dans la tente jp se vautre dans un mutisme total, si bien que je finis par lâcher à j. un « oh ! Tout le monde est parti, on est toutes seules ! ». Comme elle éclate un pan de papier bulles d’a peu près trente centimètres sur quarante, elle ne réagit pas tout de suite, et que je l’assimile à une entité féminine ne fait pas retrouver sa voix au mâle concerné, qui se contente de rire en silence.
A la fin du weekend, on est incapables de crier juste, et on monte dans la voiture en laissant notre voix sur place. Dommage qu’elle soit morte.

Lundi 13 septembre 2010 à 20:02

Développe ton style

Par baillements le Jeudi 23 septembre 2010 à 10:59
hh hh hh.
rire silencieux jipéen
 









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