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L’association espagnole de Reims est un endroit magique, et pas seulement parce que le local est impossible à trouver si on n’est pas rencardé. C’est là où l’assiette de frites est à un euro cinquante, et où le prix du baron défie toute concurrence. Le samedi soir, comme ça ferme à 23 heures, on a le temps de faire une bataille corse, de jouer avec les mots et d’exploser le baby-foot à coups de roulettes, tricheries et mauvaise foi. J’ai toujours aimé jouer au baby-foot, et dans le grenier de mes grands parents j’étais la meilleure, puisque mon adversaire principal était mon cousin de deux ans mon cadet. Seulement, quand j’encaissais dix buts à zéro contre papa, ses anciennes habitudes de soirées estudiantines prenaient le dessus et je devais passer sous le baby. Alors, entre une tournée et une cousue, mes réflexes du grenier sale reviennent, et c’est tout naturellement qu’en marquant un but, je lance un « et tiens! » triomphant à nos deux adversaires médusés.

Mardi 5 octobre 2010 à 20:35

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