gobelet

De l’extérieur, le bâtiment fait carrément maison close, et je demande à mes acolytes hilares si ils m’emmènent dans un club de strip. On sonne, et le patron qui nous ouvre et qui vérifie leurs cartes de membres ressemble à s’y méprendre à un violeur d’enfants. En vérité, je comprend que c’est le cas quand je le vois sourire.
Chevalière, harmonica & cigarillos, Claude semble sortir d’un western. Que je le compare à Lucky Luke le fait hurler de rire, alors il me parle de l’Amérique, de l’Inde, et de son dépucelage en Suède. Plus les pintes se vident, plus il parle, et mon sourire franc se mue rapidement en un bâillement à peine dissimulé. La chemise rouge à pois blancs du bassiste me fait détourner le regard du quinquagénaire et le manque de contact visuel lui fait déverser sa litanie sur un autre pauvre hère qui n’avait rien demandé. Quand ils commencent « Whole lotta love », je suis à deux doigts de sauter sur la table en glapissant comme le loup de Tex Avery. La faute à sa chemise.

Dimanche 9 mai 2010 à 20:49

Développe ton style

Par baillements le Dimanche 9 mai 2010 à 21:00
bouhouhou.
Par gobelet le Dimanche 9 mai 2010 à 21:01
pleure pas baby, un jour tu seras comme moi ; )
 









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