gobelet

Tout le monde semble me reconnaître, fait étrange puisque moi je ne me souviens d'aucune de leurs trombines. - Mais si, on s'est parlé à l'Empreinte. Oui, peut-être, sûrement. Alors qu'une de ces prétendues connaissances s'obstine à m'appeler Bambino - il chercherait à me faire sortir de mes gonds qu'il ne s'y prendrait pas autrement - un autre me demande pourquoi Bambi ? Et c'est le panier en osier dans lequel s'entassent une vingtaine de mousses qui me fait répondre presque sans honte que c'est moi qui ai choisi.
b. et moi, on se refile le hoquet comme une saloperie de témoin pendant les courses de relais au collège. Ca fait une heure et demie que ça dure, et ça me fait presque rire de sentir ma gorge se contracter dès que je tire sur ma roulée sans filtre, puisque les filtres, je les ai perdus depuis longtemps. e. , l’obsessionnel du Bambino, lance dans un glapissement joyeux qu’il va rouler un énorme cône. Imperturbable, je continue de plier les emballages des apéricubes en carrés de plus en plus petits, alors que le reste de la troupe déplore le fait que la cigarette aux propriétés stupéfiantes ne tourne pas. Et c’est comme ça qu’on se retrouve dans la voiture, avec b. qui conclut mon monologue sur ma petite enfance, mes tresses et mes bretelles écureuil par un « tout ça pour dire, e. c’est vraiment un con ».

Mercredi 7 juillet 2010 à 21:28

Développe ton style

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